Organisation
Comité d’organisation
Le Week-End Musical de Pully est organisé par un comité de 13 bénévoles, composé de :
-
- Bastien Bridel, responsable affaires légales
- Jimi Ernst (photo / vidéo), responsable bar
- Gaëlle Esteves, responsable affaires légales et responsable bar
- Guillaume Hersperger, directeur artistique
- Mattia Iubatti (photo / vidéo), responsable technique
- Martin Jollet (photo / vidéo), assistant direction
- Jean Loye, chef du staff
- Caroline Mercier, directrice générale
- Frédéric Ney, responsable affaires fiscales et responsable sponsoring
- Lucas Pilloud (photo / vidéo), responsable technique
- Jean-Pierre Potvliege (photo / vidéo), directeur technique
- Charlotte Lafage (photo / vidéo), assistante communication
- Catherine Sarazin, assistante direction
Comité d’APPLAUSE
L’association APPLAUSE est conduite par un comité composé de :
-
- Frédéric Ney, président
- Caroline Mercier, secrétaire générale
- Guillaume Hersperger, directeur artistique
- Bastien Bridel, vice-président
STAFF
Pour chaque édition du festival, le comité d’organisation peut compter, dans les différents lieux de concerts, sur un staff dynamique, constitué principalement de jeunes musiciens. Reconnaissables grâce à leur T-shirt aux couleurs du festival, ces bénévoles assistent les organisateurs dans différentes tâches ; notamment pour accueillir et renseigner le public et les artistes.
L’équipe du staff 2024 :
Jonathan Ambresin (photo), Hubert Bohren (photo / vidéo), Antoine Bollengier, Raphaël Bollengier (photo / vidéo), Cédric Brunner (photo), Lyam Chenaux (photo), Lisa Cogliatti (photo / vidéo), Valentin Curchod (photo), Simon de Wattewille, Jimi Ernst (photo / vidéo), Gaëlle Esteves (photo), Gabrielle Gillen (photo), Mattia Iubatti (photo / vidéo), Martin Jollet (photo / vidéo), Antonin Lafage, Charlotte Lafage (photo / vidéo), Maxime Lestiboudois (photo), Léa Levré (photo), Jean Loye (photo), Lucien Mercier (photo / vidéo), Tim Bao Nguyen (photo), Lucas Pilloud (photo / vidéo), Emilie Reymond, Nadia Roubakine (photo), Catherine Sarazin (photo), Victoria Troquet (photo), Gaston Schadt (photo / vidéo), Ruijia Wang (photo), Léonard Wüthrich (photo)
Autres bénévoles
- Pierre Dufay, webmaster depuis 2019 et créateur de ce site
- Sara Gnoni, réviseuse des comptes depuis la création de l’association APPLAUSE
Jean Loye
1. Comment as-tu entendu parler du WEMP ?
J’ai été présent dès la première édition à Corseaux (le festival ne s’appelait pas encore WEMP) mais en tant que jeune artiste. C’est mon professeur de piano, Guillaume Hersperger (futur directeur artistique), qui m’embarqua (de gré ou de force je ne me souviens plus 😉 ) dans l’organisation du festival peu de temps après.
2. Depuis quand as-tu intégré le comité du WEMP ?
J’étais staff depuis plusieurs années et j’appréciais vraiment participer à chaque édition du WEMP, lorsque la place de responsable staff s’est libérée en 2018 j’ai repris le poste avec grand plaisir !
3. Quelles motivations t’ont poussé à occuper ce poste?
Avoir plus de responsabilité dans un festival dans lequel j’avais plusieurs années d’expérience, développer des compétences dans le domaine de l’événementiel, mais surtout la bonne ambiance du festival quoi !
4. Quelles sont tes tâches concrètement ?
Globalement, c’est moi qui fait le lien entre le staff et le comité d’organisation. Je m’occupe de coordonner le staff avec les différentes tâches à faire durant le festival. Par ailleurs je tiens aussi le stand d’information pendant le festival afin de guider les différentes âmes perdues du festival vers leur salut musical.
5. Quel(s) événement(s) des saisons précédentes t’a/ont particulièrement marqué ?
Étant donné que je suis pianiste, les événements qui m’ont le plus marqué sont les concerts de Christian Favre, Louis Schwizgebel et Béatrice Berrut, j’en ai encore des frissons.
6. As-tu des souhaits particuliers pour les prochaines éditions du WEMP ? Arrives-tu à te projeter dans les années et éditions à venir ?
Léonard Wüthrich
Toujours plus de musique, de joie, de bonne humeur, de partage, d’émotion et d’innovation.
Sara Gnoni
1. Quel est votre lien avec le WEMP ?
Il y a un lien de sponsoring évidemment, on soutient le WEMP depuis un certain moment ; un lien affectif aussi évidemment, parce que Guillaume et Caroline sont des amis, et on est très heureux de pouvoir soutenir ce qu’ils font avec passion. Un lien d’ancrage local et de partage surtout, d’accès à la culture et à la musique qui est vraiment magnifique. Pouvoir participer à ces choses ça nous touche beaucoup, c’est tout à fait en lien avec mes valeurs et celles de The Positive Project.
2. The Positive project, en deux mots, qu’est-ce que c’est ?
C’est une société de conseil, pour n’importe quelle organisation, association ou entreprise, dans laquelle on donne une partie de conseil financier et aussi une partie de conseil à la durabilité. Il s’agit donc d’aider les entreprises à devenir plus durables et plus responsables.
3. Des événements du WEMP qui vous ont marqués ?
Dans la dernière édition, le concert d’Edgar et Jérémie Moreau m‘a vraiment marqué, par sa qualité et son intensité. Mais globalement, le fait que le WEMP est également un projet d’accès à la musique pour le plus grand nombre me touche beaucoup.
4. Comment voyez-vous la suite du WEMP ?
Un des avantages du Covid, ça a été tous ces petits événements en plus pendant l’année, au Palace notamment, ce qui crée une continuité du festival et je pense que c’est une chose qu’il faut garder. L’ouverture d’ateliers et l’aspect participatif avec les enfants est essentielle pour moi. J’imagine assez le festival grandir et avoir un rayonnement encore plus grand aussi, à l’image de festivals comme Lavaux Classic ou d’autres, on pourrait viser une couverture plus grande !
Pierre Dufay
1. Quel lien as-tu exactement avec le WEMP ? Quand et comment est-ce que tout cela a commencé ?
En novembre 2019, le comité d’organisation du WEMP cherchait un chargé de communication bénévole pour son festival.
De mon côté, tout l’aspect digital autour de la communication (site web, outils de digital marketing, etc.) m’intéressait au plus haut point, d’autant que je venais de finir une formation de Digital Marketing et que je cherchais à gagner de l’expérience dans le domaine ; j’avais surtout du temps à donner comme bénévole.
J’ai donc rencontré Caroline et Guillaume pour leur proposer de rejoindre l’équipe, et le courant est tout de suite passé entre nous !
2. Pourquoi tant d’engagement et d’investissement pour ce festival en particulier ?
Au départ, il s’agissait d’utiliser le site web de l’époque pour annoncer le programme 2020. Comme cette plateforme était peu flexible et qu’elle serait vite dépassée au niveau technique, j’ai créé une maquette d’un nouveau site web basé sur une technologie moderne (WordPress) qui permettrait de mieux communiquer sur le festival et qui serait surtout plus évolutive à l’avenir. Cette proposition a fait l’unanimité au niveau du comité d’organisation et je me suis donc lancé dans l’aventure. J’avais un peu (beaucoup !) sous-estimé le travail que cela représenterait de migrer tout l’historique du festival, les programmes et les photos, dans la nouvelle plateforme, mais c’était pour la bonne cause ! Ce Festival est l’œuvre de passionnés qui ne comptent par leurs heures pour faire (re)découvrir la musique classique sous une forme jeune et sans prise de tête à un public très large. Je suis très heureux d’avoir pu, dans une toute petite mesure, contribuer au succès de cette fantastique aventure !
3. Quel(s) événement(s) des saisons précédentes t’a/t’ont particulièrement marqué(s) ?
Ma première saison, en 2020 ! En effet, toute l’équipe avait bossé comme des malades pour proposer un programme exceptionnel ; le nouveau site web était prêt, avec une ligne graphique magnifique. Et patatra, le Covid s’est invité quelques semaines avant le Festival et a contraint le comité d’organisation à annuler l’édition 2020 à la dernière minute ! Ce fut un choc ! Heureusement, les organisateurs n’ont pas lâché l’affaire et ont proposé, à travers les réseaux sociaux et YouTube, un programme en ligne de toute beauté. Ce n’était évidemment pas le Festival que nous avions imaginé, mais le succès a quand même été au rendez-vous.
4. As-tu des souhaits pour les prochains WEMP ?
J’ai réalisé lors des derniers événements ponctuels organisés par l’association que la jeune génération s’impliquait de plus en plus dans l’organisation même des événements. Cela fait chaud au cœur de voir ces jeunes, artistes eux-mêmes pour la plupart, participer à la mise en place des concerts, accueillir et guider les visiteurs ou encore, pour certains, s’occuper de la communication du Festival. Cela donne une image jeune et forte du Festival et je souhaite effectivement que de plus en plus de jeunes comprennent l’intérêt de s’investir dans ce genre d’activités qui leur ouvrent l’esprit.
Gaëlle esteves
1. Comment as-tu entendu parler du WEMP ?
Mon premier contact avec le WEMP s’est fait par le biais de l’Ecole de musique de Pully, où j’ai pris pendant des années des cours de piano. L’opportunité était donnée aux élèves de participer à toutes sortes d’ateliers, et ma professeure de piano m’y a quelques fois poussé. Un peu plus tard, j’ai commencé à trainer derrière le bar du WEMP pour donner un coup de main à des amis qui y étaient bénévoles ; après quelques éditions, j’ai intégré le décor, et on a fini par officiellement me laisser servir des verres aux spectateurs.
2. Depuis quand as-tu intégré le comité du WEMP ?
A la fin de l’année 2021.
3. Quelles motivations t’ont poussé à occuper ce poste ?
C’est un projet auquel je participe comme bénévole depuis plusieurs années, et pour lequel j’ai un attachement tout particulier. Pully est une petite ville, et j’étais heureuse d’avoir une raison de sortir le soir avec mes amis pour boire un verre et écouter de la musique, à côté de chez moi. Aujourd’hui, plus le festival prend de l’ampleur, plus je me rends compte de son importance. En effet, le WEMP a le double mérite de promouvoir la culture (dont on s’est rendu compte, a fortiori ces dernières années, qu’elle était absolument nécessaire) et de rendre accessible à un public large, gratuitement, un large répertoire d’œuvres dites classiques et/ou jazz (entre autres). Ajoutons à cela que les programmateurs ont à cœur, et ce depuis le début, de laisser une place de choix à de jeunes artistes, y compris en formation.
Le temps ayant fait son œuvre, et que tant le festival que moi-même avons pris de la bouteille, il m’est désormais possible de mettre à contribution mes compétences spécifiques afin d’aider à l’organisation.
4. Quelles tâches effectues-tu en tant que membre du comité d’organisation ?
Je suis juriste, et assiste donc aux tâches touchant de près ou de loin au domaine juridique. Pendant le festival, je m’occupe essentiellement du bar.
5. Quel(s) événement(s) des saisons précédentes t’a/ont particulièrement marqué ?
Lors d’une des toutes premières éditions du festival (peut-être la deuxième ?), j’ai eu la chance de participer avec quelques autres élèves de piano à un atelier d’improvisation de piano donné par François Lindemann. Je me souviens avoir eu énormément de peine à lâcher prise, ce qu’il m’avait d’ailleurs gentiment reproché. Et puis soudain, à la toute fin de l’exercice, j’ai réussi à improviser de concert avec lui, à deux pianos, sur un thème de blues. Si le résultat était certainement beaucoup moins bon que de mémoire, c’est un souvenir que je convoque souvent, encore aujourd’hui, lorsque j’ai besoin d’inspiration, et ce quand bien même j’ai arrêté de faire de la musique il y a plusieurs années déjà.
6. As-tu des souhaits particuliers pour les prochaines éditions du WEMP ? Arrives-tu à te projeter dans les années et éditions à venir ?
Toujours plus de fréquentation, toujours plus de beaux concerts ! J’adore y croiser des gens qui n’ont pas l’habitude d’écouter ce genre de musique. J’adore y voir des spectateurs dont c’est la toute première visite, et qui s’étonnent d’avoir accès librement à un tel registre. J’adore voir la ville de mon enfance s’animer un week-end par an, au mois de mai. Et j’adore voir que des concerts sont depuis quelques temps maintenant organisés tout au long de l’année. Tout ce que je souhaite au WEMP, c’est de continuer sur la voie qu’il a déjà empruntée.
Jonathan Gerstner
1. Comment as-tu entendu parler du WEMP ?
J’ai été élève chez Guillaume Hersperger au conservatoire pendant un an, et comme pour tous ses élèves, il a très rapidement commencé son programme de propagande du WEMP.
C’est ainsi que quelque temps plus tard, on me retrouvait dans les coulisses d’un concert au Palace en polo violet parmi les membres du staff.
2. Depuis quand as-tu intégré le comité du WEMP ?
Depuis 2021. Une année après « l’année ».
3. Quelles motivations t’ont poussé à occuper ce poste?
Le directeur et la directrice super cools, ma passion pour l’organisation, l’audiovisuel, les problèmes techniques, la bonne musique et les découvertes, mais surtout les polos violets.
4. Quelles sont tes tâches concrètement ?
En tant qu’assistant à la direction générale, j’apprends énormément de Caroline et de ses années d’expériences évènementielles. Mis à part cela je suis également chargé de l’assister sur certaines questions réseaux-socio-webo-technologiques, insuffler l’esprit de la génération Z dans l’organisation du Week-End & concerts, et manipuler quelques tableaux Excel.
5. Quel(s) événement(s) des saisons précédentes t’a/ont particulièrement marqué ?
Malheureusement je n’ai jamais pu assister à une édition du WEMP en real-life auparavant, mais les dizaines d’heures de travail pour la chaîne de solidarité lors du confinement en printemps 2020 sont un excellent souvenir.
6. As-tu des souhaits particuliers pour les prochaines éditions du WEMP ? Arrives-tu à te projeter dans les années et éditions à venir ?
Je souhaite contribuer à amener un public jeune au week-end, en particulier grâce à une qualité – d’être jeune.
Guillaume Hersperger
- Comment as-tu entendu parler du WEMP ?
Je l’ai fondé avec Caroline en 2013, c’est donc notre premier bébé, puisqu’elle partage ma vie depuis ce moment là et que Lucien est venu embellir encore un peu notre existence en 2016. Les prémisses du WEMP sont un mini-festival organisé au Théâtre de la Voirie en 2008, qui mêlait déjà un peu les styles musicaux et présentait quelques jeunes talents locaux, puis en 2010, un week-end pianistique à Corseaux. J’avais organisé seul ces deux événements et cela m’avait permis de voir à quel point il me manquait la rigueur, l’efficacité, le sens de l’organisation qu’a apporté Caroline au WEMP, en plus de son irremplaçable support moral. Le festival ne serait rien sans elle.
- Depuis quand as-tu intégré le comité du WEMP ?
Nous avons créé l’Association APPLAUSE (pour Art – Promotion – Pully – LAUSanne et Environs) pour servir de support juridique à notre organisation. C’est un outil indispensable à notre développement, mais qui va travailler dans l’ombre pour laisser une place en vue au « Comité d’organisation », beaucoup plus orienté vers le travail de terrain et dont l’énergie et les idées viendront des jeunes motivés qui le constituent. A nous de les encadrer, de les former, d’utiliser leurs nombreuses compétences pour en faire les moteurs de la vie musicale romande de demain.
- Quelles motivations t’ont poussé à occuper ce poste ?
Certainement pas celui de me mettre en avant ou de l’utiliser à mon profit. Je me prête volontiers depuis quelques années au jeu de l’interview, ou à la présentation des concerts, parce que je suis convaincu de l’utilité et de la justesse de notre démarche, même si je ne me sens pas fondamentalement à l’aise dans ces exercices. Chaque succès des musiciens que j’ai pu encourager à un moment donné est pour moi une forme de récompense. J’aime aussi faire plaisir au public là où il ne l’attend pas forcément, avec des musiciens peu connus ou du répertoire. Malgré tout, la musique est mon métier et ma passion et je reconnais que le festival m’a permis de très belles rencontres et collaborations musicales.
- Quelles tâches effectues-tu en tant que directeur artistique ?
Je laisse traîner les oreilles partout, j’aime détecter les talents en avance sur les autres, avant qu’ils soient révélés par des concours par exemple. Mais le programme du WEMP s’organise comme un menu équilibré entre découvertes et valeurs sûres. Je dois rendre possible l’échange entre les artistes émergents et les musiciens de renom. C’est ce mélange qui donne tout son sens au WEMP, ainsi que l’entrée libre, qui m’autorise des prises de risque dans la programmation. En 2020-21, j’ai ressenti aussi la nécessité de tenir le coup malgré les circonstances, de faire de la musique partout où cela était possible. Les douze concerts organisés par APPLAUSE en 2020 sont pour moi une grande source de fierté. Enfin, j’ai aussi la nouvelle responsabilité de former en partie la relève de l’organisation, tous les jeunes qui se sont engagés avec enthousiasme dans notre nouveau comité d’organisation. La transmission est un élément fondateur du WEMP.
- Quel(s) événement(s) des saisons précédentes t’a/ont particulièrement marqué ?
Tous ceux où la magie s’est opérée à un moment donné du concert, où l’inspiration des artistes, le génie musical du compositeur et l’écoute idéale du public se rencontrent. La liste ne peut être exhaustive car le WEMP a une très belle faculté à créer ces moments, mais je citerais par exemple le Miserere d’Allegri à l’église du Prieuré par de jeunes chanteurs romands sous la direction de Philippe Huttenlocher, la fin du récital de Gottlieb Wallisch ou la communion entre Gilles Apap et le public de la Maison Pulliérane pendant la sonate de Ysaÿe.
- As-tu des souhaits particuliers pour les prochaines éditions du WEMP ? Arrives-tu à te projeter dans les années et éditions à venir ?
Retrouver et développer l’esprit festif qui a forcément souffert de la situation particulière en 2020-2021. J’ai grand espoir en nos jeunes pour trouver les moyens et l’énergie d’y arriver. Le WEMP est bien plus qu’un festival : c’est un espace où l’on peut faire une totale confiance aux nouvelles générations. Mon plus grand rêve serait que cela contribue significativement au renouvellement du public des concerts.
Frédéric Ney
- Comment as-tu entendu parler du WEMP ?
J’étais l’un des premiers élèves de piano de Guillaume Hersperger (Directeur artistique). Il sortait tout droit du Conservatoire. Dix ans plus tard, j’obtenai mon certificat de piano AVCEM. Guillaume a joué un grand rôle dans mon éducation. Je ne suis pas devenu musicien professionnel, et je n’en ai jamais eu la prétention, mais j’ai appris des choses et retiré des valeurs qui m’accompagnent chaque jour. Guillaume est un ami et j’ai suivi son projet de festival depuis sa genèse. C’est évidemment avec plaisir que j’ai accepté de l’aider lorsque l’organisation a pris la forme d’une association en dressant, avec Bastien Bridel, les statuts.
- Depuis quand as-tu intégré le comité du WEMP ?
Je suis entré au Comité de l’Association APPLAUSE en 2017. J’ai repris la présidence de Benjamin Décosterd en 2019.
- Quelles motivations t’ont poussé à occuper ce poste ?
D’abord mon attachement à la musique, puis mon désir de rester actif dans ce domaine comme amateur et organisateur d’évènements. J’ai d’abord intégré l’organisation comme juriste, aux côtés de Bastien. Puis, au fil du temps, je me suis impliqué au-delà des questions juridiques pour me charger de tâches organisationnelles, notamment le sponsoring. C’est là que le Comité d’alors a proposé à Bastien et moi de le rejoindre.
- Quelles tâches effectues-tu en tant que Président ?
Je mets mes compétences d’avocat fiscaliste au service de l’Association APPLAUSE et des événements qu’elle organise. Bastien et moi nous occupons de tous les contrats qui obligent l’association : contrats avec les artistes, les photographes, vidéastes, radio, etc. Je m’occupe également de nos relations de sponsoring. Plus largement, je participe aux discussions opérationnelles avec les membres du Comité de l’association et les membres du Comité d’organisation du festival.
- Quel(s) événement(s) des saisons précédentes t’a/ont particulièrement marqué ?
La photo de Mehdi Benkler montrant, de dos, deux enfants assis par-terre au milieu du vaisseau de l’Eglise du Prieuré, dont la proximité des mains laissent penser qu’ils se les donnent. J’étais derrière Mehdi à ce moment, durant l’édition 2017. C’est spontanément qu’elle me vient car elle m’évoque l’esprit du festival, celui d’un lieu conviant toutes les générations, sans barrière. Il y aussi le violoniste Gilles Apap qui, lors de l’édition 2019, était descendu de la grande scène pour jouer en parcourant les allées entre les sièges des spectateurs. Il jouait devant nous et, soudainement, parmi nous. Cette proximité du musicien classique avec son public est un moment que je n’ai vécu qu’au WEMP.
- As-tu des souhaits particuliers pour les prochaines éditions du WEMP ? Arrives-tu à te projeter dans les années et éditions à venir ?
Considérant l’étrange période que nous traversons, si sombre pour la musique et, plus généralement, la culture, je me réjouis d’autant plus de nos prochaines éditions. Pour l’heure, j’espère simplement que nous pourrons donner notre édition 2021. A long terme, mon plus grand souhait est de revoir les jeunes musiciens locaux qui ont joué pour nous, dix ans plus tard, avec une carrière à la hauteur de leurs espérances et de leur mérite, et me dire alors que nous aurons participé un peu à ces succès.
Benjamin Décosterd
1. Comment est né le WEMP?
Il est né des talents de professeur de Guillaume Hersperger. Quoiqu’il serait plus juste de parler de vocation que de talents, tant la première édition avait une vocation pédagogique. Je pense ici à la masterclass donnée par Cédric Pescia aux jeunes pianistes de l’École de Musique de Pully.
Il y avait aussi l’envie d’offrir une scènes à ces jeunes musiciennes et musiciens. Je me souviens que Jean-Loye, 13 ans à l’époque, avait ouvert un des concerts devant une salle pleine : un moment magnifique.
2. Quelles motivations t’ont poussé à fonder ce festival avec Caroline et Guillaume?
Je me suis retrouvé dans toutes les valeurs du projet, peut-être parce que moi aussi – qui faisais du théâtre à l’époque – j’avais dû monter des projets de A à Z pour avoir une scène. C’est très formateur, mais cela demande d’investir beaucoup de temps et d’énergie dans des domaines qui n’ont rien à voir avec l’artistique : réserver une salle, organiser des répétitions, promouvoir l’événement, tenir une comptabilité, etc. Quand Guillaume et Caroline m’ont demandé de les aider, j’ai trouvé génial de pouvoir mettre cette expérience au service de jeunes artistes qui pouvaient se concentrer sur ce qu’ils savent le mieux : jouer et faire plaisir au public.
3. Quel lien as-tu exactement avec le WEMP?
Aujourd’hui, je ne participe plus à l’organisation du festival, mais je continue à suivre de près les projets de l’Association APPLAUSE. Je suis à chaque fois impressionné par la qualité des événements proposés : quand on a été en coulisses, on sait à quel point c’est difficile. Et puis, bien sûr, c’est toujours un plaisir de venir comme auditeur pour profiter des concerts, de l’ambiance et du bar du WEMP.
J’en profite : si les membres du STAFF peuvent ne pas changer trop vite et continuer à m’offrir un verre parce qu’ils me reconnaissent, ce serait parfait. Ou alors il faut briefer la relève pour leur dire que je suis l’un des membres fondateurs.
4. Quel(s) événement(s) des saisons précédentes t’a/t’ont particulièrement marqué(s)?
Oh il y a beaucoup de souvenirs, mais l’un des plus forts est sans doute la Battle musicale organisée pendant l’édition 2018. L’idée était de chambouler la forme traditionnelle du concert classique, en organisant un « affrontement » (amical, bien sûr) entre deux ensembles.
Il y avait une ambiance incroyable, presque électrique, dans la salle. À un moment j’ai regardé le public : 350 personnes qui avaient l’air enchantées. J’étais très ému parce que c’était la confirmation que nous avions réussi à faire précisément ce pourquoi nous organisions le WEMP : amener les auditrices et auditeurs à découvrir de nouvelles choses.
5. As-tu des souhaits pour les prochains WEMP?
Que ça continue. Et c’est bien parti pour : le succès grandissant que rencontre le festival est bien la la preuve que ce que nous avons mis en place au départ est solide. Les valeurs du Week-End Musical de Pully sont plus fortes que les gens qui l’organisent : je suis convaincu que c’est la marque de toute grande manifestation qui veut et va s’inscrire dans la durée.
Bastien Bridel
- Comment as-tu entendu parler du WEMP ?
De 2001 à 2011, j’ai été élève dans la classe de piano de Guillaume Hersperger, directeur artistique du Festival. Avant même le lancement du festival, en 2013, j’avais donc déjà connaissance de ce qu’il mijotait ! Après la première édition, sachant que nous étions juristes, Guillaume nous a approchés, Frédéric Ney et moi-même, pour nous présenter son projet enthousiasmant de festival et pour solliciter quelques conseils juridiques, notamment aux fins de créer l’association APPLAUSE, qui chapeaute le Festival. J’ai ainsi connu le Festival alors qu’il n’était qu’un nouveau-né et j’ai eu la chance de le voir grandir jusqu’à devenir ce qu’il est aujourd’hui.
- Depuis quand as-tu intégré le comité du WEMP ?
J’ai intégré le comité de l’Association APPLAUSE en 2017, d’abord en qualité de membre, puis comme vice-président.
- Quelles motivations t’ont poussé à occuper ce poste ?
En tout cas pas la perspective de bénéficier de billets d’entrée gratuits, puisque le Festival est en entrée libre ! Plus sérieusement, dès le début, j’ai été intimement convaincu que, de par ses valeurs et ses lignes directrices, le Festival occuperait une place inédite dans le paysage culturel romand. Ceci vaut évidemment pour les jeunes artistes locaux, pour lesquels les possibilités d’exprimer leur art ne sont pas légion mais également pour l’identité du festival lui-même. A titre personnel, je considère en effet que l’expérience d’un concert de musique classique ne doit pas s’arrêter à la seule représentation artistique brute mais également aux moments d’hospitalité qui se tiennent avant ou après. J’ai ainsi toujours regretté que la musique classique soit souvent associée à une forme d’austérité. A mon sens, le format proposé par le Week-End Musical de Pully, qui s’étend sur un seul week-end avec des concerts en entrée libre à toute heure du jour offre un « foisonnement » culturel qui casse quelque peu les codes du milieu. Grâce également à un staff motivé (et à un bar bien pourvu !), je pense que tous les éléments sont réunis pour inciter un public de tous âges à venir découvrir des artistes en devenir ou confirmés.
C’est ainsi un plaisir de contribuer à un évènement dont je partage totalement les valeurs, ce d’autant plus que celui-ci se déroule à Pully, ville où j’ai grandi.
- Quelles tâches effectues-tu en tant que Vice-Président ?
Les tâches au sein du Comité sont dans la mesure du possible réparties en fonction des compétences de chacun. A moi donc tout ce qui a trait de près ou de loin (voire de très loin !) au domaine juridique. Il s’agit en particulier de la rédaction des contrats d’engagement des artistes conviés au Festival.
- Quel(s) événement(s) des saisons précédentes t’a/ont particulièrement marqué ?
Question difficile, puisque rares sont les concerts auxquels les membres du staff et du comité peuvent assister dans leur intégralité. J’en retiendrai trois :
– Le récital du violoniste Gilles Apap, en 2019 : il représente exactement les valeurs de générosité et de partage que recherche le Festival ;
– Les concerts d’Arthur Traelnes sous la tente du Festival, également en 2019 : grâce à ses multiples talents (violon et piano) et malgré son jeune âge, il a littéralement envoûté le public. C’est ainsi que je me représente l’ambiance du festival : un public réuni dans bon moment de convivialité autour de jeunes artistes en devenir.
– Le spectacle « Bad boy of music » autour du compositeur américain George Antheil, lors de l’édition 2018 : un mélange des genres inoubliable (piano, lectures, projection de films).
- As-tu des souhaits particuliers pour les prochaines éditions du WEMP ? Arrives-tu à te projeter dans les années et éditions à venir ?
Je serais heureux qu’une partie du public se rende au festival pour passer un bon moment et non seulement pour voir un artiste en particulier. Savoir que notre public nous fait confiance sur la qualité de la programmation et sur les découvertes que nous pourrons leur proposer serait une magnifique marque de reconnaissance.
Caroline Mercier
- Quel est ton rôle dans le comité d’organisation et depuis quand?
Dans le comité d’organisation, mon rôle est Directrice générale. Par ailleurs, j’ai co-fondé le Week-End Musical de Pully en 2013 avec mon conjoint Guillaume Hersperger et son meilleur ami Benjamin Décosterd (qui est devenu depuis le parrain de notre fils). Ensemble et avec notre ami clarinettiste Lionel Andrey nous avons ensuite fondé l’Association APPLAUSE en 2014 pour laquelle j’assume le rôle de Secrétaire générale.
- Quelles sont tes tâches concrètement ?
Elles sont très variées et nombreuses, allant de la recherche de fonds aux tâches administratives et organisationnelles, des réservations de salles aux demandes d’autorisations, de l’hébergement des musiciens aux partenariats divers, de tout l’aspect F&B aux paiements des factures et versements des cachets. Pour l’Association APPLAUSE, je m’occupe également de toutes les tâches administratives, de l’organisation de l’AG aux cotisations.
- Quel(s) événement(s) des saisons précédentes t’a/ont particulièrement marqué ?
Je n’ai malheureusement pas eu la chance d’écouter chaque concert de chaque édition car nous, organisateurs, avons souvent beaucoup à faire et rares sont les moments où nous pouvons nous asseoir pour écouter les concerts pendant notre festival. Nous avons souvent la tête ailleurs et il est difficile de profiter pleinement, mais d’un autre côté, pour ma part en tous cas, je suis souvent très à fleur de peau avec le cocktail « stress-fatigue-excitation-joie-adrénaline ». Cependant, j’ai parfois la possibilité d’écouter des bribes de concerts et de répétitions et j’essaie à chaque édition de me réserver un moment pour 2-3 concerts en fonction de mon planning et/ou de mes coups de cœur. Et il y en a eu tellement ! J’ai envie d’en citer plusieurs et en même temps j’aurais peur d’en oublier.
- Comment envisages-tu l’avenir du WEMP ?
Je l’envisage avec enthousiasme bien sûr !
Je dois reconnaître que, pour moi, l’année 2020 a été ombragée par beaucoup de tristesse et de perte de motivation due notamment au fait d’avoir dû reporter une édition entière du WEMP à la dernière minute alors que tout était prêt. La frustration a été grande de devoir « détricoter » tout ce qui avait été « tricoté ». C’est une année de travail bénévole qui est parti à la poubelle et cela représente non seulement des centaines d’heures mais aussi beaucoup d’énergie et bien sûr des sacrifices. Le report nous a donné aussi beaucoup de travail supplémentaire. Cependant, grâce à l’optimisme de Guillaume, et aux efforts de toute l’équipe ainsi que des musiciens, nous avons su rebondir en organisant tout de même 12 concerts « hors les murs » en 2020, et avons publié 54 vidéos sur notre chaîne de solidarité musicale, ce qui est une très belle réussite, surtout dans une année où la culture a été aussi touchée. Enfin, la mise sur pied du nouveau comité d’organisation me donne une nouvelle énergie et m’aide à retrouver une grande motivation. L’idée du partage de compétences avec ces jeunes est vraiment très réjouissante, tout comme notre décision de ne pas annuler le WEMP 2021 et de le tenir coûte que coûte, en s’adaptant aux mesures en vigueur en mai 2021. Il a fallu encore s’adapter, se réinventer. Ce sont d’immenses stimuli !